Né au Nouveau Mellah de Meknès, Jacob Cohen a fréquenté l'école primaire Talmud Torah de Meknès, l'école de l'Alliance Israélite de Meknès, le lycée-yeshiva du Marshan à Tanger où il a passé deux ans puis la terminale au lycée Moulay Ismaïl de Meknès où il obtient son baccalauréat.
Jacob Cohen obtient une licence en droit à la faculté de Casablanca puis entre à Science-Po à Paris où il obtient son diplôme de Science-Po ainsi qu'un DES en droit public. Il émigre à Montréal, puis à Berlin. En 1978, il retourne au Maroc et devient maître-assistant à la faculté de droit de Casablanca jusqu'en 1987. Il s'installe alors à Paris où il se consacre à l'écriture. Il est adhérent à l'Union juive française pour la paix1 mais sa participation est actuellement suspendue à une éventuelle mesure d'exclusion. Dans son ouvrage Le printemps des sayanim, il décrit la manière dont le Mossad arriverait à ses fins sans difficultés à l'aide d'agents internationaux appelés les sayanim. En avril 2012, lors d'un entretien, il déclare être « un antisioniste radical depuis près de 10 ans, après une longue démarche visant à remettre en cause la politique de l'état d’Israël ». Il déclare également dans ce même entretien que tout au plus 5 % des juifs peuvent devenir antisionistes du fait de l’attachement naturel de la communauté juive à l'état d’Israël.